Le ruban – Ogawa Ito

Résumé du titre

Sumire, une vieille femme passionnée par les oiseaux, découvre un oeuf. Au retour de l’école de sa petite-fille, Hibari, cette dernière lui révèle ce secret qui va les lier plus profondément encore jusqu’à l’éclosion de Ruban, une perruche calopsitte. Mais quelques mois après son éclosion, Ruban s’échappe.

Mon ressenti

D’Ogawa Ito, il me restait encore Le Ruban découvrir ce qui est désormais chose faite.
Si j’ai été légèrement surprise par la forme du roman avec une succession de différents protagonistes et d’histoires avec Ruban en fil conducteur.
Ogawa Ito tisse un roman autour des liens qui se créent si ténus ou forts soient-ils entre humains mais aussi entre animal et humain.

Avec Ruban, l’autrice nous amène lors de moments clés dans la vie des différents personnages. Nait de manière extraordinaire, presque magique, Ruban apparait comme un symbole d’espoir, d’espérance en la vie, face aux épreuves de la vie. Nous découvrons la vie de chacun en présence de la perruche calopsitte, pour chacun d’eux, Ruban apparait comme messager, comme compagnon d’une tranche de vie.
Les différentes histoires des protagonistes doux ou tristes font de Ruban le réceptacle du passé des personnages rencontrés.

Toujours avec douceur et poésie, Ogawa Ito m’a surprise par cette nouvelle construction avec cette perruche calopsitte surnommée Ruban par ces premiers maitres.
Même si chaque partie reste teintée par la tristesse, par l’ombre de la mort, la présence de Ruban apporte sérénité, paix à chaque personne rencontrée.
Si j’ai beaucoup aimé l’ensemble du roman et Ruban en fil conducteur, j’ai trouvé les histoires déséquilibrées avec notamment une dont je n’ai pas compris l’intérêt de sa présence.
Le Ruban est un très joli roman d’une belle sensibilité.

Lorsque j’ai doucement soulevé ma main, Ruban a déployé ses ailes et s’est envolé.[…] Chacun de nous suivait son propre chemin.[…]
Oui, désormais, j’allais vivre tournée vers l’avenir. Je n’avais plus peur.
Puisque nos âmes étaient liées pour l’éternité par un ruban invisible.

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