Roman contemporain

Atlas, l’histoire de Pa Salt – Lucinda Riley et Harry Whittaker

Résumé du titre

Après avoir retrouvé la soeur disparue, les sept soeurs réunies se dirigent vers le lieu où repose la dernière demeure de leur père afin de lui rendre hommage un an après sa disparition. Cependant, le trajet en bateau sera l’occasion de découvrir qui était leur père, Pa Salt.

Mon ressenti

Atlas, l’histoire de Pa Salt est le dernier et ultime tome de la saga des Sept soeurs. Ce tome est particulier puisqu’il s’agit aussi d’un roman co-écrit par Lucinda Riley et son fils Harry Whittaker suite au décès tragique de cette dernière.

N’oublie pas que, pour avoir de l’espoir en l’avenir, il faut d’abord se tourner vers le passé.

Centré sur le personnage énigmatique de Pa Salt, le roman nous livre enfin ses secrets et répond aux nombreuses questions apparues tout au long des différents tomes de la saga.
On découvre l’histoire d’Atlas qui traverse les décennies avec les évènements historiques liés aux différentes périodes et les nombreux pays où il a vécu pour échapper à son éternel ennemi venu de l’enfance. Si j’ai apprécié redécouvrir les différents pays ou régions visités et revoir certains personnages rencontrés dans les précédents tomes consacrés aux différentes soeurs permettant ainsi de comprendre les différentes adoptions, la présence puis ensuite les retours d’Atlas dans les différents pays visités peuvent être assez répétitif et j’ai trouvé cela dommage. Le seul mystère demeurant tout le long du roman est celui de Merry, dont on ne découvre la vérité qu’à la fin du roman.

Je sais d’expérience que les cadenas, tout comme les promesses, peuvent facilement voler en éclats.

Si j’ai apprécié les parties « passé », je ne peux pas dire que j’ai vraiment aimé celles se déroulant dans la partie « présent » sur le bateau dont certains passages et attitudes/réactions des personnages m’ont littéralement fait lever les yeux au ciel avec des actes et des dialogues d’une niaiserie incroyable et peu crédible que j’ai trouvé que cela gâchait l’histoire.
Egalement, je n’ai pas compris et je trouve regrettable la présence en fin de roman du personnage de Zed Eszu car cela n’apporte aucun véritable enjeu dans le dénouement de cette saga.
Enfin, les personnages rencontrés tout au long du roman sont beaucoup trop manichéens tout est tout noir ou tout blanc avec d’un côté les gentils et les méchants de l’autre.

Dans le secret de mon coeur, j’ai souvent essayé de définir l’amour. Je crois désormais savoir ce que c’est. Il s’agit d’être heureux de faire passer une autre âme avant la sienne, sans même hésiter, peu importent les conséquences.

Comment prouver l’amour que l’on ressent pour quelqu’un ? Il est ancré dans l’âme et se fonde sur la confiance.

Atlas, l’histoire de Pa Salt est un roman co-écrit par Lucinda Riley et son fils Harry Whittaker, il est donc difficile de savoir ce qui a été écrit par qui concernant notamment les dialogues et parties dans le « présent » et je reste sur la réserve pour les parties actuelles là car ce sont celles qui me pose le plus de problème pour leur côté niais.
Cependant, ce dernier tome clôt la saga et répond enfin à toutes les questions soulevées dans les différents tomes.
Si je ressors mi-figue mi-raisin de cette lecture sur certains aspects mais satisfaite de connaitre enfin la fin de cette histoire, Atlas, l’histoire de Pa Salt reste un excellent page-turner qui nous donne envie de découvrir le fin mot de l’histoire cependant il ne me restera pas longtemps en mémoire.

Les mythes ne sont que ce que deviennent les récits quand tous les témoins des événements sont morts.